Image tirée de La liste de Schindler de Steven Spielberg (1993)
La représentation de la Shoah dans le cinéma (atelier du musée d'Izieu)
Lors de notre sortie scolaire à Izieu les 5 et 6 avril 2013, la classe de 1ère L option cinéma a pu participer à un atelier qui nous a permis de réfléchir à la représentation de Shoah dans le cinéma. Grâce à la réflexion menée avec notre animatrice, nous avons perçu la Shoah d'une manière différente. Nous pouvons souligner que depuis 2008, près de 2055 long-métrages ont été réalisés sur ce sujet. Nous commençons par regarder une série d'images sur la guerre. Il s'agit de photos officielles qui ont été retouchées dans un but bien précis : en faire un outil de propagande. Puis, notre animatrice nous montre plusieurs affiches de long-métrages. Ces affiches de films peuvent être perçues comme de la propagande selon l'époque. Ensuite, nous avons visionné des extraits de ces films, pour finir par les analyser afin de mieux comprendre leur portée.
Dans un premier temps, un extrait montrant les baraquements des camps de concentration nous est présenté. Le réalisateur cherche à filmer cette scène de manière à souligner la misère dans laquelle vivaient les prisonniers.
Nous avons également visionné un extrait de la Liste de Schindler, réalisé par Steven Spielberg. Il s'agit de la scène où des femmes pénètrent dans une pièce ressemblant à une chambre à gaz. La crainte et la peur sont deux sentiments qui se lisent sur leur visage. Pourtant, il ne s'agit pas d'une chambre à gaz mais bien d'une salle de douche puisque de l'eau se met à couler des pommeaux. A travers cette scène, nous avons pu comprendre comment les réalisateurs parviennent à instaurer un suspens tout en traitant de la Shoah dans leurs œuvres cinématographiques.
Nous avons ensuite réfléchi au choix de Spielberg de filmer en noir et blanc cette fiction tirée d'une histoire vraie, celle d'un industriel allemand, Oskar Schindler, qui sauva de la déportation des centaines de Juifs. Ces couleurs ternes montrent l'atmosphère dans laquelle se situe le film, mais cherche également à remonter le temps et à montrer au spectateur la vie au début des années 1940. La petite fille au manteau rouge, seule touche de couleur dans ce film tourné en noir et blanc par le chef opérateur Janus Kaminski, vient souligner la barbarie nazie : elle apparaît en effet une première fois en plein cœur du film, perdue au milieu des ruines et des corps du ghetto de Cracovie. La "petite fille au manteau rouge" fait une seconde apparition poignante au début de la troisième partie du film, le corps sans vie mêlé à d'autres corps inertes sur une carriole.
Cette mise en scène, sorte de flashback vers ces temps sombres de l'histoire européenne, permet au réalisateur de faire prendre conscience aux spectateurs de ce qu'il s'est passé durant la Seconde Guerre Mondiale.
Dans un premier temps, un extrait montrant les baraquements des camps de concentration nous est présenté. Le réalisateur cherche à filmer cette scène de manière à souligner la misère dans laquelle vivaient les prisonniers.
Nous avons également visionné un extrait de la Liste de Schindler, réalisé par Steven Spielberg. Il s'agit de la scène où des femmes pénètrent dans une pièce ressemblant à une chambre à gaz. La crainte et la peur sont deux sentiments qui se lisent sur leur visage. Pourtant, il ne s'agit pas d'une chambre à gaz mais bien d'une salle de douche puisque de l'eau se met à couler des pommeaux. A travers cette scène, nous avons pu comprendre comment les réalisateurs parviennent à instaurer un suspens tout en traitant de la Shoah dans leurs œuvres cinématographiques.
Nous avons ensuite réfléchi au choix de Spielberg de filmer en noir et blanc cette fiction tirée d'une histoire vraie, celle d'un industriel allemand, Oskar Schindler, qui sauva de la déportation des centaines de Juifs. Ces couleurs ternes montrent l'atmosphère dans laquelle se situe le film, mais cherche également à remonter le temps et à montrer au spectateur la vie au début des années 1940. La petite fille au manteau rouge, seule touche de couleur dans ce film tourné en noir et blanc par le chef opérateur Janus Kaminski, vient souligner la barbarie nazie : elle apparaît en effet une première fois en plein cœur du film, perdue au milieu des ruines et des corps du ghetto de Cracovie. La "petite fille au manteau rouge" fait une seconde apparition poignante au début de la troisième partie du film, le corps sans vie mêlé à d'autres corps inertes sur une carriole.
Cette mise en scène, sorte de flashback vers ces temps sombres de l'histoire européenne, permet au réalisateur de faire prendre conscience aux spectateurs de ce qu'il s'est passé durant la Seconde Guerre Mondiale.
Pour finir, nous avons visionné le témoignage d'un coiffeur choisi pour travailler dans les camps de concentration afin de couper les cheveux aux détenus le jour de leur arrivée. Le documentaire, de part sa réalisation, nous montre l'expérience très difficile endurée par cet homme. En effet, il devait raser les cheveux de personnes qui le suppliaient de leur dire ce qui les attendait et de leur expliquer la situation. Mais ce coiffeur était contraint de garder le silence et ne pouvait rien faire puisque les officiers SS le surveillaient. Cet homme raconte également qu'un de ses collègues s'est retrouvé à tondre les cheveux de sa femme et d'un autre membre de sa famille. Celui-ci ne leur a rien dit sur la suite qui les attendait, c'est-à-dire une mort certaine, et essaya de les garder quelques minutes supplémentaires à ses côtés.
Pour conclure, nous pouvons dire que cet atelier nous a permis d'acquérir de nombreuses connaissances sur la Shoah, mais il nous a également apporté un nouveau regard, un nouveau point de vue sur ce génocide comme si nous étions passés, un instant, du côté des détenus et de ces hommes travaillant dans les camps de concentration, et ainsi de mieux réaliser et comprendre les sentiments qu'ont pu éprouver les détenus, ce qu'ils ont enduré.
Nous avons terminé cet atelier en nous demandant s'il est réellement possible de ressentir ce que ces millions de personnes ont subi ? Peut-on vraiment représenter ce qu'il s'est passé lors de la Seconde Guerre Mondiale à travers le cinéma ? La fiction ne trahit-elle pas la réalité ?
Sarah Berthelot, Charlotte Bravet et Clémence Valet,
1ère L3.
Pour conclure, nous pouvons dire que cet atelier nous a permis d'acquérir de nombreuses connaissances sur la Shoah, mais il nous a également apporté un nouveau regard, un nouveau point de vue sur ce génocide comme si nous étions passés, un instant, du côté des détenus et de ces hommes travaillant dans les camps de concentration, et ainsi de mieux réaliser et comprendre les sentiments qu'ont pu éprouver les détenus, ce qu'ils ont enduré.
Nous avons terminé cet atelier en nous demandant s'il est réellement possible de ressentir ce que ces millions de personnes ont subi ? Peut-on vraiment représenter ce qu'il s'est passé lors de la Seconde Guerre Mondiale à travers le cinéma ? La fiction ne trahit-elle pas la réalité ?
Sarah Berthelot, Charlotte Bravet et Clémence Valet,
1ère L3.